La délivrabilité… derrière ce néologisme quasi impossible à caser au Scrabble, se cache un enjeu de taille : celui de votre e-réputation !
Passer autant de temps à appliquer nos précieux conseils pour construire un email de prospection performant et se retrouver en spam parce que vous vous êtes mal conduit !…
Il suffit de quelques internautes mécontents et hop… les emails blacklistés, la délivrabilité pénalisée et allez, au coin le responsable marketing !
Quelques bonnes pratiques vous éviteront le bonnet d’âne et les affres de l’indésirable ( 🥶🥶🥶), en particulier lorsque vous adresserez vos emails de prospection à une cible vierge de tout contact avec votre marque.
Deux facteurs ont un impact majeur sur la délivrabilité de vos emails de prospection :
- Un facteur humain : un faible taux d’ouverture, des adresses email inactives, etc.
- Un facteur technique : comme l’utilisation d’adresses mails erronées ou de mauvais protocoles d’identification…
Que vous utilisiez votre propre base ou que vous fassiez appel à des partenaires éditeurs : Respectez ces 7 règles et assurez-vous une arrivée en inbox optimale !
1. Nettoyez régulièrement votre base !
Envoyer vos emails à des adresses inactives ou erronées vous desservira !
Les fournisseurs de messagerie en tiennent compte dans l’analyse des campagnes d’emailing. Faites le ménage parmi les hard bounces, les opt-out ou les adresses inactives (qui elles, doivent entrer dans des scénarios de réactivation avant de les jeter définitivement).
2. Optez pour un sender en lien avec votre nom de domaine
Surfez sur votre réputation et celle de votre marque en utilisant une adresse expéditrice et un Sender qui reprenne votre nom de domaine. N’hésitez-donc pas à jouer sur une réputation (ou e-réputation !) déjà installée.
Si votre notoriété numérique est naissante, évitez les adresses évoquant une mitrailleuse semi-automatique ukrainienne du genre xxx@mrk.trz.com qui pourrait générer de la méfiance auprès des prospects ou des fournisseurs de messagerie.
3. Mettez en place des normes d’identification
Vous avez déjà reçu un email de votre banque ou de votre opérateur télécom qui n’était… ni votre Banque ou votre opérateur télécom !
DKIM, SPF, DMARC… Réduisez vos chances d’atterrir en SPAM en signant vos emails à l’aide de ces 3 protocoles d‘identification. Le meilleur moyen d’authentifier votre identité auprès des fournisseurs de messagerie… et de rassurer vos prospects.
4. Segmentez votre base et ciblez vos envois
L’union fait la force… tu parles ! un envoi massif à l’intégralité de votre base serait bien pratique !
Oui mais voilà… vos prospects aussi ont leurs singularités. Tenez-en compte dans vos envois en créant typologies et segmentations. Vos KPI’s tels qu’un bon taux d’ouverture et un faible taux de plainte vous diront merci…
Contenu, fréquence d’envoi : définissez votre stratégie de communication auprès de votre base prospects en fonction de l’engagement de chacune des adresses.
5. Respectez les bonnes pratiques de l’e-mailing et les contraintes liées au RGPD
- Intégrez un lien de désabonnement (et comme Jacques Brel, pourquoi carrément ne pas leur écrire une chanson)
- Trouvez la bonne fréquence d’envoi. Évitez la sur-sollicitation et une trop forte pression commerciale
- Respectez le consentement des internautes comme énoncé par la CNIL et le RGPD.
- Soyez gentil et adoptez un email de bienvenue ou welcome process efficaces.
6. Soignez votre wording !
- L’objet de l’email doit être soigné.
- Évitez les « SPAM Words », la voie royale vers… la boîte SPAM ! Vous avez peur d’en glisser, même sans faire exprès ? Est-ce qu’un vilain « saperlipopette » ne vous a jamais échappé lors d’une réunion importante ? Rassurez-vous, c’est humain. Tournez-vous plutôt vers notre article « Emailing : quel contenu pour contourner les filtres anti-spam ? » pour être certain d’éviter le gros mot !
7. Sélectionnez et accompagnez vos partenaires éditeurs… »
Vous avez choisi de vous attacher les services d’un éditeur. Il va falloir travailler en confiance !
- Assurez-vous que vos partenaires respectent les bonnes pratiques évoquées dans les points 1 à 6, notamment sur les aspects CNIL / RGPD (et testez-les en leur proposant une battle « vocabulaire de l’emailing » au Scrabble…) ;
- Essayez de connaître l’origine de la collecte de leur base (jeux concours, co-registration, etc.) et assurez-vous de la bonne optinisation des adresses collectées.
- Si vous souhaitez « imposer » un objet à l’éditeur, n’hésitez pas à leur en fournir plusieurs (4 ou 5) pour diffuser vos campagnes. Ils connaissent bien leurs bases et pourront sélectionner l’objet le plus adapté pour optimiser la délivrabilité de votre campagne et booster son taux d’ouverture. Notez quand même que compte tenu de leur expertise et de leur expérience, les éditeurs sont les plus à même d’élaborer un objet qui génèrera les meilleures performances…
- Renouvelez régulièrement les templates, design et offres de vos emails, notamment si vous diffusez vos emails en fil rouge auprès des éditeurs. Une créa figée et diffusée pendant plusieurs mois aura des conséquences néfastes sur l’efficacité de votre campagne. Un dernier conseil : revisitez régulièrement (environ tous les 3 mois) les structures de vos créas.
Vous l’aurez compris, la délivrabilité de vos campagnes dépend de multiples facteurs (c’est d’ailleurs assez cocasse de parler de facteurs quand on évoque la distribution de courrier, même électronique !).
Un bon moyen de s’assurer de cette délivrabilité reste de prendre l’habitude de tester vos campagnes avant envoi et de vérifier leur éventuelle indésirabilité sur des plateformes comme mail-tester.com par exemple.
Si vous avez lu cet article jusqu’au bout, c’est que sa délivrabilité a été optimale ! Bravo !
Vous pouvez aussi retrouver tous nos conseils sur l’intégration html de vos emails pour optimiser votre délivrabilité ici.